Passion origami

Il y a une infinité de figures à plier, un nombre incroyable de créateurs, chacun ayant un style propre et des séquences de plis uniques. Chaque pliage est donc toujours une nouvelle expérience très enrichissante.

La mémoire du papier

On a tendance à croire que le papier est un matériau passif qui n’a rien à dire or c’est totalement faux. Quand on commence à travailler avec, on se rend compte tout de suite qu’un dialogue s’instaure entre nous et le papier.

Tout d’abord, le papier a de la mémoire. En effet, il garde en mémoire chaque pli qui a été fait. Les plis basiques de l’origami sont les plis vallée et montagne, auxquels on peut ajouter les plis dits universels, qui sont des plis qu’on a plié 2 fois, d’abord en vallée et ensuite en montagne, c’est à dire dans les 2 sens. De telle sorte, qu’on pourra, à un moment donné du pliage, les plier aussi bien dans un sens que dans l’autre. Information que le papier a stocké également dans sa mémoire.

Savoir dialoguer avec le papier

De cette mémorisation, découle le  dialogue. Il est essentiel d’écouter ce que le papier a à nous dire. Pourquoi ? Parce que le papier, au même titre que le diagramme, nous guide tout au long du pliage. Il arrive souvent qu’on ait un doute face à une séquence de plis indiquée sur le diagramme, à ce moment-là, deux choses peuvent nous aider :  la figure représentant la séquence de plis suivante mais aussi les plis qu’on a fait préalablement et le mouvement naturel du papier correspondant à ces plis.

En effet, en  origami, on ne doit jamais forcé le papier à adopter une position. Si tout est correct, les plis doivent s’enchaîner de façon fluide. Une question attend une réponse de la même manière, un pli en attend un autre pour donner forme à la figure.

Ma vision de l'origami

Pour moi, plier une figure sans écouter le papier, sans essayer de comprendre ce qu’il veut nous dire, c’est un peu comme parler avec quelqu’un par téléphone. Quand on parle, le plus important pour la compréhension, ce ne sont pas les mots en eux-même mais la gestuelle. De la même manière, lorsque l’on plie, le plus important, ce n’est pas le raisonnement intellectuel sinon l’intuition et l’empathie avec le papier.

Il va de soi que ma façon d’appréhender l’origami découle de mon expérience personnelle et de ma perception des choses. Chacun aura évidemment les siennes.

Quelques-uns de mes pliages

Je vous laisse découvrir quelques-uns de mes pliages. Comme vous allez le voir, on peut réellement plier un nombre infini de figures très différentes les unes des autres. Si l’on pliait un origami par jour, une vie ne suffirait pas pour plier toutes les figures existant aujourd’hui, tant il y en a 🙂

Ça vous a donné envie d’essayer ? Alors, jetez un coup d’œil sur nos ateliers d’origami, ils sont toujours différents et vous en trouverez sans doute un qui vous attirera spécialement ! 😉